Archives de catégorie : LES ESTABLES 2015

Cette catégorie regroupe tous les articles liés à cet événement

L’avenir de l’eau

Aspirine dans un verre d’eau

Agrippé à ma caméra, assis sur le bord du verre, je suis prêt à plonger. Deux énormes doigts surgissent derrière moi et s’approchent précautionneusement de l’eau. Ils tiennent une large soucoupe blanche et poreuse. Je zoome: des grains apparaissent sur la surface du solide.

La soucoupe est lâchée dans l’eau. Aussitôt, je plonge à ses cotés et suis prise dans un tourbillon effervescent que je filme comme je peux. Une odeur acide me fait suffoquer. Les bulles éclatent sur ma peau, se répercutent sur la paroi du verre. Surtout, continuer à filmer! Le spectacle est fascinant et l’éclosion des bulles interminable. Je filme leur geyser argent. Le cachet se pose enfin au fond du verre et j’ai l’impression qu’il m’appelle. Ensemble nous entamons une sorte de danse à deux pas. Filmer devient très difficile car je me sens envahi d’une fièvre hypnotique. Je résiste au désir de partager sa valse et me concentre sur le tournage en pensant à ma prochaine expo. Je tiens un scoop! Je tiens un scoop!

Puis ma partenaire se transforme peu à peu. Elle perd de sa rondeur, se creuse et bientôt devient un croissant de lune. Et moi, pauvre Pierrot, je sens que la fin du rève approche : les bulles diminuent en taille et en vitalité. Très lentement l’aspirine, ou plutA?t son ombre , remonte à la surface. Je filme cette ascension, à contre jour, avec nostalgie. Puis, tout se calme Seuls vestiges de ce happening insensé, des petits points blancs qui flottent dans l’eau et qui s’accrochent désespérément à la paroi du verre.

De rares bulles encore actives éclatent mollement: c’est la fin de la danse.

Hébété, saoul, trempé, je remonte à la surface serrant contre moi, comme un trésor, ma caméra humide.

Triptyque : eaux rares, abondantes

1983. Paris
Un jour, au palais de la Découverte, j’ai assisté à une expérience de Physique avec mes élèves de sixième. Dans un laboratoire ancien et majestueux, deux professeurs ont manipulé des instruments scientifiques mystérieux : cornues, pipettes, bec bunsen. Ils nous ont expliqué qu’ils allaient réaliser la réunion de deux atomes d’hydrogène et d’un atome d’oxygène.
Je me souviens de la formation d’une grosse bulle d’air, d’une détonation et de la naissance d’une goutte d’eau. Et nous avons eu la sensation d’assister à la création du monde.

1973. Sahara. Hassi Messaoud- Djanet.
L’eau était comptée. Trois jours de piste en autonomie complète. Les véhicules traversaient les ergs, les regs, les hamadas : espace minéral à l’infini, sable, roches, roses des sables, cailloux noirs et tranchants. Quelques rares arbres épineux à l’ombre légère, quelques fleurs éclatantes au ras du sol, végétation inconnue et résistante qui puisait au cœur du sol l’eau de pluie tombée deux ou trois ans auparavant. Dormir sous les étoiles. Splendeur du ciel étoilé qui écrase de son scintillement. L’envie folle de me purifier, d’être la poussière de ma peau. Un demi- litre de l’eau si précieuse prélevée sur nos réserves me lava et me tonifia.

1993. Indonésie .
L’eau abondante, les trombes de pluies chaudes, renouvelées jour après jour. La touffeur tropicale. Bambous, cocotiers, frangipaniers, banians jaillissent et s’élèvent chaque jour. Le soleil, l’eau, la terre volcanique s’unissent, mêlent leurs énergies, créent en profusion, sans interruption ces arbres démesurées, chargés en chlorophylle. Pas de répit, pas de morte saison. La vie végétale, encore et encore jusqu’à saturation.

L’eau : les peintres et les arts plastiques

 

Août 1945. Parcieux
Je pense à Charlotte, ma mère, à ses aquarelles et aussi aux prises de vue de mon père. C’était la Libération. Les bords de Saône exultaient ! On se baignait, on pique niquait. Et sur le soir, Charlotte a dit à Paul : “Emmène-moi sur l’île, je voudrais peindre”.
L’angoisse de l’Occupation s’estompait. La vie redevenait fluide. On découvrait l’horreur de l’idéologie nazie, sa rigidité, sa cruauté.
Peindre, rêver, imaginer un monde aux formes rondes loin de la de la brutalité des défilés militaires
. A qui appartient-elle ?
Paul et Charlotte arrivent en barque à cette petite plage abritée. Une autre embarcation semble les attendre
Charlotte sort sa mallette de peinture. Paul cherche des trèfles à quatre feuilles. Elle observe, s’imprègne de l’instant. Elle regarde, écoute, respire.
Barques au bord de la Saône. Chaleur et moiteur. Odeur de vase. Les aulnes frémissent et la rivière hésite : couler en amont ou en aval ? Le semblant de plage est sans cesse transformée par la montée ou la descente de l’eau. Les deux barques côte à côte, ventrues, alanguies, comme deux corps assouvis. Déchiffrer la surface de l’eau. Le reflet du nuage blanc et ventru s’oppose au vert puissant des feuillages denses. Sous les barques, l’eau boueuse de la Saône, s’est épurée et l’ocre du sable côtoie le bleu foncé de l’ombre des arbres, le blanc nacré du nuage. L’argent des feuilles de saule frémit, scintille, entoure les deux barques, comme intruses dans ce tableau naturel. Leurs couleurs bleutées, verdâtres, boueuses sont semblables à celles de l’eau, du ciel, des arbres. On dirait qu’elles veulent se faire accepter, se fondre dans les éléments naturels. Et maman trempe son pinceau dans l’eau, prépare son premier geste.

Septembre 1944. Pont de Trévoux.
Voilà ce qu’aurait pu écrire mon père Paul Epelly, s’il avait tenu un journal intime.
– Ils vont arriver ! Les résistants reviennent avec des prisonniers allemands ! dit la foule qui m’entoure.
Je sors ma caméra.
– Mettez-vous là, Monsieur Epelly ! Vous serez bien placé pour filmer.
Nous sommes debout sur le quai et je réfléchis à ma prise de vue. Le pont de Trévoux écroulé sous les bombardements me fera un tragique arrière plan. Les deux barques vont arriver de la rive droite et l’accostage aura lieu devant moi. La Saône roule ses eaux boueuses. Au pied des piles du pont, le courant est fort et les tourbillons nous inquiètent. Vont-ils pouvoir les franchir ?
C’est une après midi un peu sombre et l’heure est solennelle. Autour de moi la population a la gorge serrée. C’est la fin de la guerre et ces prisonniers allemands, c’est notre revanche.
– Ca y est ! Ils arrivent ! Filmez Monsieur Epelly !
La scène est fantastique : les deux barques effilées traversent la Saône l’une derrière l’autre. A leur bord, des hommes en armes, debout, encadrent les vaincus.
Je filme, concentré. Je suis assez bien placé pour faire un plan fixe. Les embarcations se dirigent sur moi. Je sais que le moment est historique. Je pense à mes parents, à mes enfants. Je suis le seul de toute la région à posséder une caméra. Pas le moment de trembler ! Un jour, mes descendants honoreront cet instant.
– Ils débarquent !
Un silence de plomb accueille leur arrivée. Notre haine se tait et je sais que, ces prisonniers, eux aussi sont des victimes.
J’ai les images dans ma boîte.

L’eau dans la nature

Pitrerie de l’eau

– Il faut arroser les fleurs ce soir! Elles ont soif, avec la chaleur d’aujourd’hui.
– T’inquiète Mamino, je m’en charge, répond Lilian, mon petit fils.

Le tuyau d’arrosage repose bien sage sur son support vert. Première opération il faut délover patiemment chaque enroulement. Lilian, élève de Première S, réfléchit : “Sachant qu’un enroulement mesure 1 mètre cinquante, combien dois-je en défaire pour atteindre le massif de fleurs ?”
Il sort son ipod et se met sur l’application adéquate. Malheureusement, il a déjà ouvert le robinet et l’eau de répand dans la pelouse.

– Lilian! Lilian! Ne gaspille pas l’eau !
– T’inquiète Mamino! Je n’en ai dépensé que 3 x multipliés par 15 litres racine carrée de 25.
– Que dis-tu? Ferme le robinet!

Une fausse manœuvre et le tuyau animé d’une énergie propre se déroule subitement at arrose petit fils et grand-mère éberlués ! A ce moment-là, les géraniums excédés d’attendre, escaladent l’échelle de la piscine et se mettent à flotter à la surface de l’eau. Mais, le chlore fait son effet et leur beau rouge éclatant pâlit subitement. Aussi subitement que Mamino qui plonge dans l’eau pour tenter de sauver ses précieuses fleurs.

– T’inquiète Mamino, dit Lilian, accouru aussitôt. Je vais les arroser d’eau pure et elles reprendront leur belle couleur car Chlore moins H2O multiplié par Pi au carré, c’est radical!

Mais le tuyau n’a pas dit son dernier. Il se détortille complètement et s’élance dans l’air tel un anaconda. Puis, il s’enroule violemment autour de Lilian, qui risque de s’étouffer.

– T’inquiète Mamino, je ne risque rien car Puissance de Toricelli facteur de Watt et Watson font Supermarsupilami.

Youpi!

Une larme

Une larme s’était formée au coin de son œil. Elle avait trop ri, ri aux larmes. Elle sentait se former cette goutte et elle fut surprise de la sentir glisser sous son œil, entre ses cernes et la base de son nez. Elle ne voulait pas l’essuyer d’un revers de main: elle voulait savoir si cette larme était assez forte pour descendre encore. Continuer la lecture

La bête d’Issarlès

A la tombée de la nuit, d’effrayantes ombres hantent les parois glacées de la caverne oû il est né. Au coucher du soleil, il a pris l’habitude de sortir au bord du lac quand le calme gagne ses rives volcaniques éclairées par la pleine lune, ce soir. Un battement d’aile inhabituel éveille sa curiosité, suivi d’un cri strident. De frayeur, il trébuche sur les racines sculptées d’un saule courbé sur les eaux mystérieuses du lac légendaire. Il s’assomme.

Les yeux perçants de la bête ont de suite vu l’enfant s’effondrer. Au milieu des eaux glacées, la vigie attentive s’immobilise. Ses pattes palmées sont plantées au plus profond du lac. Son tronc à trois tètes, recouvert d’épaisses écailles, tournoie lentement. Sa langue crochue s’allonge et se déploie jusqu’à la berge. Avec douceur, elle crochète l’enfant évanoui au sol. Et l’on peut voir planer le jeune prisonnier au-dessus des eaux sombres, suspendu, blotti comme un oiseau dans son nid, évanoui. Sans tarder, le monstre aux nageoires argentées plonge avec son précieux butin et s’enfonce dans sa grotte souterraine.

Allongé sur du lichen, l’enfant respire à peine. La bête souffle et souffle encore sur son corps. Ses coups de langue quasi maternels finissent par réveiller l’enfant tombé des nues. Un silence abyssal plane sur la grotte préhistorique. Des torches aux lueurs violettes éclairent un panorama inattendu. Les yeux de l’enfant n’ont jamais rien vu d’aussi beau ! Les parois sont tapissées de curieuses peintures rupestres. Il découvre toutes sortes d’esquisses tracées au charbon de bois brûlé: une cohorte de chevaux sauvages cavalent, un rhinocéros massif à la corne acérée charge un bison puis un sanglier, des lionnes attroupées pourchassent un chevreuil aux bois ailés. L’invité croit entendre leur galop et reconnaitre même le souffle du bison. Seraient-ce des fragments de roches qui s’effritent sous les pattes puissantes du mammouth ? Et là apparaissent des traces de mains, une nuée d’empreintes de mains, ocrées par le temps, inaltérables signatures apposées sur la roche argileuse. Un spectacle enchanteur défile devant ses yeux ébahis. Il en est captivé. Ses craintes s’apaisent. Suis-je dans un rêve? s’interroge-t-il sans quitter des yeux les fresques animées. La présence à proximité du monstre marin l’envoûte et l’immobilise. Elle ne lâche pas l’enfant des yeux : rechercherait-elle sa compagnie ? Il frissonne sur sa litière de fortune.

Mais soudain l’imprévisible bête s’agite. Elle trépigne et tourne en rond, visiblement inquiète. Un cri strident retentit. Ses pas s’accélèrent. Une fois encore, la bête délie sa langue porteuse et l’enfant est à nouveau capturé sans embarras. Il n’ose résister ni bouger tant le regard fulgurant de son ravisseur l’impressionne. Se redressant au cœur du lac, la gardienne des lieux soulève et dépose délicatement le visiteur devant son logis. Une pale lueur de jour se lève sur les roches millénaires. L’enfant restera longtemps tapi sur le sol glacé, secrètement habité par les inoubliables figures dévoilées sur les falaises de la tanière engloutie. La sentinelle du lac : qui protégerait mieux qu’elle Issarlès et la grotte aux parois singulières ?

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Balade au lac d’Issarlès

Le soir est descendu sur le lac d’Issarlès, les roseaux plient sous le vent, des poules d’eau surprises par un mouvement dans les fourrés s’envolent précipitamment, une loutre ou un ragondin peut-être. Un hibou répond au coucou dans le lointain.

La face ronde et glaciale de la lune se ride à la surface des flots. Sentinelles noires, les sapins enserrent le chaudron qui retient les eaux visqueuses et insipides du lac.

Cassiopée est seule sur la grève, sa longue chevelure flotte sur ses épaules frêles Sa silhouette diaphane se détache, auréolée d’une fluorescence scintillante, elle avance dans l’épaisseur de la nuit, les pieds nus. Les eaux se fendent et lui frayent un passage au milieu des flots. 

L’eau dans la nature

Récit humoristique pour montrer que l’eau nous échappe, qu’elle répond aux lois de la pesanteur et qu’elle prend la forme qu’elle veut

18:00 j’arrive chez la nourrice.” La journée s’est bien passée ? ” ” Aurélie a bien mangé, bien dormi, bien joué “. Bien sûr ! Je souris en coin. Je ne supporte plus ces simagrées. Je file, mon bébé contre moi, je retrouve son odeur, elle me titille le lobe de l’oreille, on se reconnaît.

Cinq minutes plus tard, nous voilà arrivées. Les bras chargés, courses et pain d’une main, Aurélie de l’autre, je pousse du coude la porte de mon immeuble. Que font tous ces gens dans le hall ? Leurs regards convergent sur nous, une furie, la dame du premier, bras au ciel, se jette sur moi, elle crie tant et tant que je comprends rien à ses propos. Tiens, Pierre, mon voisin de palier, est là, lui aussi, étonnant à cette heure-ci ! Et le monsieur du second, un ours mal léché qui ne salue jamais personne, que fait-il là ? Son regard réprobateur me transperce ! Et le prof d’anglais dont l’appartement est situé juste en dessous du nôtre, il tient une serpillière dégoulinante qui se répand sur le sol.

Je me tourne vers le seul regard amical en présence. ” Pierre, que se passe-t-il ? ”

Il me dit rapidement qu’il y a une fuite d’eau dans l’immeuble et qu’à chaque étage l’eau s’écoule le long des tuyauteries des radiateurs sans discontinuer depuis une heure au moins. Elle atteint le local à vélos et se répand maintenant dans les caves.

Dans la cacophonie ambiante, je crois comprendre que je suis suspectée d’en être à l’origine. Moi ?

Pierre me prend par le bras, nous montons jusqu’à mon palier, poursuivis par les voisins vociférant.

Force est de constater que de l’eau passe sous ma porte. Je mets la clef dans la porte qui résiste à ma poussée, une force semble la retenir. Elle cède sous ma pression et alors un flot, une vague déferle sur nous, nous éclaboussant de la tête aux pieds.

 

A partir d’une larme qui s’écoule de l’œil jusqu’à la commissure des lèvres

Une larme perle au coin de l’œil en émoi. La retenir à tout prix. Plus je veux la refouler, plus elle s’épanche, elle roule dans le sillon d’une ride, contourne ma bouche, se gonfle puis tombe sur le papier. Une flaque d’encre et d’eau mêlées, floutant, gommant les mots d’adieu que je viens d’écrire.

Haïkus et écrits inspirés par la cascade du Ray Pic

Nuages en cavale

A pic de sources en cascade
Trompettes de basalte

Cycle de la vie
La terre, le bois, l’eau, le feu
Présents en ce lieu

Force en furie
Plongeon dans le flot des eaux
Origines du temps

Au bout de la pluie, il y a la mer.
Et de la mer s’élèvent les nuages porteurs de la pluie de demain.
Voyageuse anonyme, noyée dans la masse, la goutte d’eau n’échappe pas à son destin.
Goutte de pluie, elle vient nourrir le sol qui la reçoit comme une bénédiction. Source de vie.
Perle de rivière, régurgitée par la terre, court et cascade. 

L’avenir de l’eau

Expérience effervescente : ressenti du verre, du comprimé, de l’eau

Des bulles éclatent à la surface, un aquarium de bulles régulières. Comprimé soulevé, aspiré, remontant à la surface. Concours de bulles. Air comprimé . Circulation, centrifugation, magie du cercle, culot d’assise, transparence des parois, laisse à voir, aspérité du bord, bulles d’air enchâssées à la circonférence. Le regard s’arrête, butte sur la paroi postérieure, captif du phénomène. Continuer la lecture

La mémoire de l’eau

L’eau vient du ventre de la mère Terre (inspirè par le message des Kogis)

L’eau vient du ventre de la pierre
L’eau vient du ventre de la mère Terre

Eau de vie
Eau de source
Source de vie
Berceau, nourrice du nouveau né
Rompu et retourné à la terre
Mère originelle.

Vapeur d’eau
Evanescence de l’océan
Nuages porteurs d’espoir
Aridité, sécheresse meurtrière.

Incantation
Ovation
Bénédiction
Pluie d’or
Captée, choyée, dirigée
Mais aussi souillée, appropriée,
Gaspillée, dilapidée, vendue à prix d’or.

Transparence qui coule de source
Oubli de sa préciosité
Irrespect, négligence, exploitation.

Réveil des consciences en sommeil des petits frères
Savants, mamos kogis nous enseignent
Les messages cachés de l’eau,
Les rituels, les offrandes purificatrices
Ils nous rappellent à notre responsabilité
Individuelle et collective.

Comme notre vie, ne la gaspillons pas
Respectons la et goûtons en toutes les saveurs.

Métaphore de l’existence humaine
Jaillie d’une source de montagne,
Elle prend de la force à mesure qu’elle coule au fond de la vallée
Elle finit par se fondre paisiblement dans l’océan

Naissance, croissance, mort et renaissance

Cycle de la vie et de l’eau.

Ecrit à partir des ” messages cachés de l’eau ” de Masaro Emoto

Photo retenue : Ange

Couronne d’étoiles
Auréole scintillante
Anneau de pervenches
Goutte d’eau germée
Cristallisée
Christ’eau enchantée
Structure bouleversée
Tangible et invisible
Force de l’intention
Résonance vibratoire
Empreinte cosmique 

L’eau Symbole – L’eau destructrice, l’eau purificatrice

Que l’eau de l’encre libérée cascade au long des pages et nourrisse les feuilles “à Martial
“Koya Ludost ! ” (Quelle folie en croate) à Sylvia

Qu’y a-t-il derrière une goutte d’eau ?

La source ne coulait plus. Elle devait être bouchée. Pas complètement pourtant. Il y avait une petite flaque d’eau dans la broussaille, au bord du champ et les perdreaux venaient y boire depuis que la ferme était videé * (extrait l’eau des sources de Pagnol)
Alors, Continuer la lecture