L’eau dans la nature

Pitrerie de l’eau

– Il faut arroser les fleurs ce soirA�! Elles ont soif, avec la chaleur d’ aujourd’huia��
– Ta��inquiA?te Mamino, je ma��en charge, rA�pond Lilian, mon petit fils.

Le tuyau da��arrosage repose bien sage sur son support vert. PremiA?re opA�rationA�: il faut dA�lover patiemment chaque enroulement. Lilian, A�lA?ve de PremiA?re S, rA�flA�chitA�: A�A�Sachant qua��un enroulement mesure 1 mA?tre cinquante, combien dois-je en dA�faire pour atteindre le massif de fleursA�?A� Il sort son ipod et se met sur la��application adA�quate. Malheureusement, il a dA�jA� ouvert le robinet et la��eau de rA�pand dans la pelouse.

– LilianA�! LilianA�! Ne gaspille pas la��eauA�!
– Ta��inquiA?te MaminoA�! Je na��en ai dA�pensA� que 3 x multipliA�s par 15 litres racine carrA�e de 25.
– Que dis-tuA�? Ferme le robinetA�!

Une fausse manA�uvre et le tuyau animA� da��une A�nergie propre se dA�roule subitement at arrose petit fils et grand-mA?re A�berluA�sA�! A ce moment-lA�, les gA�raniums excA�dA�s da��attendre, escaladent la��A�chelle de la piscine et se mettent A� flotter A� la surface de la��eau. Mais, le chlore fait son effet et leur beau rouge A�clatant pA?lit subitement. Aussi subitement que Mamino qui plonge dans la��eau pour tenter de sauver ses prA�cieuses fleurs.

– Ta��inquiA?te Mamino, dit Lilian, accouru aussitA?t. Je vais les arroser da��eau pure et elles reprendront leur belle couleur car Chlore moins H2O multipliA� par Pi au carrA�, ca��est radicalA�!

Mais le tuyau na��a pas dit son dernier. Il se dA�tortille complA?tement et sa��A�lance dans la��air tel un anaconda. Puis, il sa��enroule violemment autour de Lilian, qui risque de sa��A�touffer.

– Ta��inquiA?te Mamino, je ne risque rien car Puissance de Toricelli facteur de Watt et Watson font Supermarsupilami.

YoupiA�!

Une larme

Une larme sa��A�tait formA�e au coin de son A�il. Elle avait trop ri, ri aux larmes. Elle sentait se former cette goutte et elle fut surprise de la sentir glisser sous son A�il, entre ses cernes et la base de son nez. Elle ne voulait pas la��essuyer da��un revers de mainA�: elle voulait savoir si cette larme A�tait assez forte pour descendre encore. Elle avait envie de lA�cher le goA�t salA� de son rire. Et oui, la petite larme continuait son chemin en la chatouillant. Elle franchit le rebond de sa joue en une glissade veloutA�e. Ca��A�tait assez excitant. La goutte allait-elle atteindre la commissure des lA?vresA�?