Verger d’Eden

Sous la colline ensoleillée, ce verger enchanté
Vibre d’une présence éternelle.
Vert galant au feuillage luisant, alliance d’ombre et de lumière.
Je souris au verger chatoyant, conquise par tant de voluptés,
Je ne puis en détacher mes yeux, conquise par tant de beautés.
Sans faire aucun signe, sans le moindre ne bruit,
C’est comme si quelqu’un m’était apparu,
C’est comme si les arbres m’étaient dévolue.
Ce calme de fleurs blanches, couleur d’ivoire et de lait,
Invite au silence contemplatif.
Mémoire de cédrat, leur suave parfum,
Douceur sans limites, comme une caresse,
Aux airs ensorcelés, comme une promesse.
Captifs, les fruits jaunes vifs, agrippés sous le poids du soleil,
Eclairent l’ombre à merveille, comme des lanternes allumées.
Citrons veloutés, de poudre d’or ourlés,
Astres jaillis tous ensemble ou presque, fragments d’étincelles célestes.
Près de ses généreux arbres centenaires,
Sous ses nobles branches de jaune d’or vêtues,
Pas de place pour la mélancolie:
Une nouvelle histoire d’Amour s’enracine…