Je fus Inspirée par l’attentat perpétré sur la Promenade des Anglais de Nice au cours duquel 84 personnes ont perdu la vie, victimes d’un djihadiste qui a lancé son camion sur la foule venue assister au feu d’artifice du 14 juillet.
A l’aube de ce jour d’après le grand chaos où la terre saigne encore des blessures des innocents terrassés par la main vengeresse d’hommes en péril, je m’interroge. Quel lendemain voulons-nous ? Devons-nous perpétrer encore et encore la malédiction qui passe sur Adam et ses descendants en portant à notre tour les armes contre nos frères, en semant la haine et la terreur, en laissant l’emprise du mal nous dévaster, nous ravager ? Jusqu’à quand devrons-nous, par faiblesse et par peur, répondre à la violence par la violence, laissant germer la haine jusqu’à imploser, à détruire notre humanité ? Jusqu’à quand et jusqu’où ? Jusqu’à notre perte, jusqu’à exterminer notre espèce ?
Réveillons-nous, éveillons-nous. Debout les gars, éveillons-nous, à notre nature profonde, à la source de la Vie, à la terre, à la force puisée dans nos racines. Eveillons-nous à la Nature qui nous nourrit, qui nous abreuve, qui chauffe nos corps et éveille nos sens, qui nous inspire et nous élève. Et recevons du ciel la force, l’énergie qui délient l’âme de ses chaînes.
Il est parfois tentant d’écouter les sirènes de la facilité qui limitent nos actes et ramènent nos pensées au petit moi, aux interprétations restrictives du monde. Là n’est pas notre salut.
Il est dans notre accomplissement ici sur terre, dans notre contribution à fonder un monde d’amour et de compassion. Partageons nos expériences d’éveil, c’est aujourd’hui que se prépare demain et c’est ici et maintenant que nous pouvons œuvrer pour un monde meilleur
Visons le beau, le bon, le bien et si certains sont encore dans l’obscurité, il revient à ceux qui ont la connaissance, A ceux qui ont soif de vérité, A ceux qui ont la foi, A ceux qui sont dans l’Amour, de compatir à l’ignorance des plus démunis, de les aimer plus encore. Aimer inconditionnellement et sans compter et ramener les égarés dans la lumière et leur susurrer : “si tu es gaie, je rirai avec toi, si tu es triste, nous sécherons tes larmes de ces yeux qui pour le moment doivent n’avoir que des reflets de la joie de ton âme”