Archives de catégorie : CABAN’AIN 2016

Le goût des bonnes choses agrémenté de dix mots de “Mort sur le Nil” p 85

Bibliothèque verte

Dehors, dedans

Une barque, une lampea��

Une barque, une lampe,
Sur la��eau, douce lumiA?re,
Des ombres, des reflets,
Une barque le soir,
Une lampe allumA�e,
Le calme da��un tableau,
Silence, bruit des feuillesa��
Sur le miroir, glisser…
La clartA� des collines
Celle sous la��abat-jour
Da��un losange au plafond
DA�coupA� lumineux ;

Les grandes baies vitrA�es
Donnent sur la vallA�e
Et la riviA?re la��Ain
OA? la barque au ponton
Se retrouve attachA�e
Comme une A�le flottante ;
Et nous huit sommes lA�
Muets et immobiles
Comme vaisseaux fixA�s
Dans la salle da��A�tage
Au poA?le ronronnant
Avec lampe carrA�
Fagot de bois flottant ;

Voyageuse pourtant
La��imagination va,
Dans le courant des textes
Sur le papier noirci
La��obscur sur nous descend
Comme douce enveloppe
Et le jour dA�clinant
Allume les sommets
La lampe notre amie
A�clairenos esprits
Voguant en poA�siea��.

Le goA�t des bonnes choses

Le linceul noir de la nuit enveloppe la rA�surrection du jour.

Ja��aime les aubes de mauve ou de violette qui peu A� peu rA�vA?lent les formes familiA?res dans le jardin, qui se dA�gage lentement de sa brume nocturne ; la rosA�e habille les herbes, la��aiguail, les feuilles, de mille parures humides, qui scintilleront bientA?t sous les feux de la��aurore. Continuer la lecture

Adopter un livre

Tant de livres ! Qua��il est difficile da��en choisir. Ja��ai la nA�cessitA� de tous et ceux qui me restent A� dA�couvrir, sont aussi importants pour moi, que ja��ai lu dA�jA� et qui attendent ma relecture. En choisir un ma��est impossible. Mais qua��un livre me choisisse, cela ma��est arrivA�a�� avec les A�crits da��Etty Hillesum. Ce fut vraiment comme une rencontre. Une rencontre prA�parA�e et annoncA�e. Continuer la lecture

Se meubler de livres

A� partir da��ici la��histoire se complique, on pourrait mA?me dire qua��elle commence, mal ; ja��avais vendu le dernier des livres rares lA�guA�s par mon oncle Xavier. La��antiquaire bibliophile qui me faisait vivre depuis toutes ces annA�es ma��avait fait comprendre qua��il ne me donnerait pas un radis (ce fut son expression) pour le reste de la bibliothA?que immense dont ja��avais hA�ritA�ea��des livres de poche, des ouvrages de sA�rie noire, ou sA�rie rose, des bluettes rA�centes, des bouquins sans aucune valeur marchande, ni littA�raire da��ailleurs, mais encore par milliers dans cet appartement lA�guA� lui aussi. Je ne songeais pas mA?me A� les lire. Que faire alors ? Me chauffer avec. Le papier brA�le mal, et ma chaudiA?re A� gaz ne me permettait pas cette fantaisie. En attendant, il fallait trouver de quoi le payer, ce gaz. Et la nourriture, les impA?ts, et tout le reste ?…

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Chronique insolite