Poèmes de Françoise

PrA�sence absente

Assise dans l”angle sombre de la piA?ce,
La vieille assoupie marmonne,
Les mains repliées sur son tablier.
Par la fenêtre entre- baillée,
L’air frais du matin et le chant de la grive
Invitent à la danse. Et la branche du seringa
Exhale une fragrance enivrante.

Recroquevillée sur son passé blessé,
La vieille n’entend ni ne voit
Que la vie lui fait signe
Et pourrait encore guérir sa plaie.

Réveille-toi ! Regarde. Ecoute.

Le parfum se donne,
Le chant de l’oiseau t’appelle,
La lumière éclaire toute chose
La Vie, en tes entrailles,
Voudrait encore chanter.