Haïkus d’automne
Fusain dans les arbres
Branches tendues vers le ciel
Egrènent leurs pépites.
Vent tourbillonnant
Vibrante valse automnale
Plaisir du regard.
Ouvert au grand large
Le courant de l’Ain emporte
Sa rousse moisson.
Sur ses trois nervures
La sève fraie le chemin
Du dernier festin.