Ce titre d’émission de télévision m’intrigue.
Les racines profondes de mon âme me relient à ma double nature, animale et spirituelle.
Une partie de moi répond à mon instinct de survie, A ma recherche de plaisirs et de sensation.
L’autre à ce germe divin en moi depuis ma naissance. Peut-être avant ma naissance à que les Hébreux désignent par la lettre Yod. L’une des quatre lettres du tétragramme Yod, He, Vav, He, le nom de Dieu que l’on ne prononce pas.
Mon arbre de vie est nourri par ces deux racines qui me tiraillent en permanence, l’une voudrait que je ne sois qu’animalité, violence et bestialité, l’autre souhaiterait que je laisse couler en moi la sève de la spiritualité. La Lumière.
Comment concilier ces deux racines qui malgré leur antagonisme apparent me permettent de rester solide et droit comme un chêne ?
Peut-être en convoquant les ailes de l’Amour et de l’humour qui me viennent parfois dans le dos comme un séraphin joufflu soufflant sur les pieds d’une Vierge à l’enfant dans une église glacée du plateau ardéchois.