Une seule larme suffit.
Elle surgit, ronde, diaphane, lourde, gorgA�e da��A�motion.
PremiA?re ou derniA?re,
Da��un trop plein elle est nA�e,
A�cume fatale da��A�mois indomptables.
A la��encoignure du nez, au creux de l’A�il, galbA�e, empressA�e,
Elle se risque A� glisser, A� rouler, A� sa��effilocher.
TiA?de, sur la joue, elle ne sa��attarde pas.
Elle devient parcelle de larme, par celle da��oA? s’A�grA?ne un chagrin, Une allA�gresse.
Serait-elle innocente miette de fou rire,
Sensuelle brisure salA�e au bord de lA?vre ?
Elle est prA?te A� se fondre.
Elle se liquA�fie.
Elle se prA�cipite soudain.
Elle est A�avalA�e.
” Je voudrais A?tre une larme pour naA�tre dans tes yeux,
vivre sur tes joues et mourir sur tes lA?vres. a�?